miércoles, 26 de marzo de 2014

La transformation du Son Laryngé en Parole

Sous la pression de l'air expiré, les cordes vocales s'écartent, puis se referment aussitôt, entraînant à nouveau une hausse de la pression sous la glotte. En ouvrant et fermant la glotte lors de la phonation, les cordes vocales libèrent de façon saccadée l'air emmagasiné dans les poumons. Au cours d'une phrase, le locuteur modifie ainsi plusieurs fois la fréquence de vibration des cordes vocales pour produire les vibrations acoustiques correspondant à différents sons.
Mais ces sons ne constituent pas encore des mots, ils doivent être sculptés par le reste de l'appareil vocal pour en devenir. 
La première transformation du son se fait dans la cavité du pharynx, le carrefour où se croisent les voies respiratoires et digestives. Le pharynx et les différentes cavités avec lesquelles il communique (fosses nasales, bouche, larynx) jouent le rôle de " résonateur ou d'amplificateur " qui module les sons émis au niveau des cordes vocales. Certaines fréquences seront amplifiées, d'autres atténuées.

La transformation du son laryngé en parole est ensuite complétée par la position du voile du palais, de la langue, des lèvres et des dents qui agissent en " modulateurs " du son émis. Car si le larynx est l'organe phonatoire par excellence, c'est tout l'appareil buccal qui contribue à donner sa flexibilité et sa souplesse à la voix. Celui-ci agit de différentes façons : le voile du palais en obturant ou pas les cavités nasales supérieures; les mâchoires en étant plus ou moins ouvertes; la langue par son côté polymorphe; les dents en plus ou moins obturées par la langue ou par les lèvres; les lèvres en étant plus ou moins fermées, pincées ou étirées.

Par exemple, pour produire la voyelle " i ", on doit déplacer la langue vers l'avant du palais, ce qui entraîne un élargissement de la cavité pharyngiale ainsi qu'une légère élévation du larynx. Pour le " a ", la mâchoire et la langue doivent plutôt s'abaisser. Les consonnes sont aussi prononcées grâce à de tels mouvements de la langue et des lèvres. La colonne d'air peut par exemple être freinée pour produire un "F" ou un "S"; elle peut être stoppée, puis libérée plus ou moins brutalement pour produire un "B", un "P" ou un "T"; elle peut vibrer pour produire un "V" ou un "J"; elle peut chuinter pour produire un "CH", etc.

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